Yves Thomas est le nouveau président du Comité du Finistère. Le président de Cap Sizun Cyclisme arrive à ses nouvelles fonctions avec plusieurs projets de développement pour le cyclisme du département.
Quel est votre parcours dans le vélo ?
Yves Thomas : J’ai commencé au VS Lesneven, il y a plus de 30 ans. J’ai couru puis j’ai passé mes diplômes BF1, BF2 et BF3. Je suis aussi devenu commissaire B comme on appelait à l’époque l’arbitre régional. A 20 ans, j’étais DS à l’Essor Breton avec Lesneven. Ensuite, je suis allé au BIC 2000 où François Le Verge est venu me chercher. Je dois beaucoup aux dirigeants de ces deux clubs.
Comment vous êtes-vous retrouvé dans le Finistère sud ?
J’ai déménagé. Au club du Cap Sizun, je suis d’abord devenu entraîneur puis président. Nous n’avons pas beaucoup de licenciés mais nous avons été associés à l’organisation de la SportBreizh dès la première épreuve. Puis nous avons organisé la manche de la Coupe de France DN1 en 2017, avec 600 bénévoles. Donner un coup de main aux gens de la SportBreizh, c’était une super belle expérience. Depuis six ans, je suis aussi premier adjoint de ma commune. Tout cela développe un gros réseau.
Comment se sont déroulées ces élections à distance ?
Au niveau de l’organisation, il n’y a rien à dire. La FFC a fait un joli boulot. Et pour l’assemblée générale en visioconférence, avoir les rapports en avance permet d’ouvrir plus de questions
Quels sont les projets de développement du Comité ?
La première chose sera de prendre contact avec le président de l’association des maires du Finistère, Dominique Cap. Le but est de bâtir ensemble un arrêté municipal type commun à toutes les communes. Tout le monde sera bénéficiaire : les communes et les organisateurs. Nous avons déjà convenu d’aller voir le préfet pour, là aussi, un arrêté type pour aider les organisateurs qui auront un cadre pour déposer leurs demandes.
Je veux aussi redonner leur place aux clubs au sein du Comité. Je souhaite réunir les encadrants diplômés pour organiser des plateaux dans toutes les catégories, minimes, cadets, juniors pour que tout le monde se parle et s’entraide. Il ne faut pas opposer les disciplines. Des routiers peuvent aller au BMX l’hiver, les pilotes de BMX peuvent aller sur la piste.
J’aimerais aussi que des coureurs pro et Elites viennent rouler avec les clubs, avec les petits, qu’ils transmettent et se mêlent à la masse des licenciés. On a besoin de tout le monde.
Article paru dans la Bretagne Cycliste n°1662