Après un championnat d’Europe à domicile, celle qui a su se faire remarquer sur les dernières Coupes de France est aujourd’hui tournée vers la fin de saison. Entre quelques heures de graphisme et quelques coups de pédales, la jeune Plestinaise, Marie-Morgane Le Deunff, nous a confié ses ambitions.
Marie-Morgane, vous étiez, il y a de cela quelques semaines, au départ des championnats d’Europe route. On imagine que ça fait toujours plaisir de performer à domicile ?
Oui évidemment, un superbe moment avec nos supporters bretons sur ces championnats. Très heureuse dans un premier temps d’avoir participé au CLM. Pour être tout à fait honnête je ne pensais pas du tout être sélectionnée pour cet exercice. C’était en effet la première fois que je participais à un chrono au niveau international. Ce fut surtout l’occasion de
prendre de l’expérience. En ce qui concerne le résultat final : 12e, je suis déçue. Il est vrai
que je me savais forte pour le sprint et je pensais qu’on m’y aurait amenée, mais il en fut autrement, c’est le jeu !
Nous avons pu vous voir ces dernières semaines à l’attaque sur les Coupes de France route, quels sont vos objectifs pour la fin de saison ?
Je suis actuellement 2e de cette CDF et souhaite préserver cette place sur les prochains rendez-vous. Par la suite je m’alignerai sur les championnats de France de l’Avenir début octobre où je souhaite prendre un maximum de plaisir pour ce dernier championnat chez les juniors.
Viendra après ça le kilomètre de Paris-Tours et pourquoi pas une participation au Tour de Bretagne.
Avec le talent qu’on vous connaît sur piste et ce récent titre de championne de Bretagne de poursuite, quels sont vos plans pour les semaines à venir sur les vélodromes ?
Oui un beau titre de Bretagne en poursuite malgré la déception de n’avoir pu courir qu’une poursuite en raison des conditions météorologiques. J’espère pour l’heure performer encore sur les prochains rendez-vous.
Mettre de côté la piste pour se concentrer sur la route fera-t-il partie de vos projets pour les prochains mois ?
Même si je fais moins de piste depuis mon départ du pôle de Bourges, celui-ci n’ayant pas répondu à mes attentes, je ne me vois pas encore aujourd’hui totalement abandonner la piste. Pour le moment j’arrive encore à bien gérer les deux et cela me convient parfaitement.
Dans quelques mois tu feras tes adieux aux rangs juniors, des projets ont-ils mûri dans ta tête pour l’année prochaine ?
Forcément, j’y ai réfléchi. J’aimerais intégrer une équipe professionnelle et pour cela il faut donc continuer de performer jusqu’à la fin de saison. Même si pour l’instant je ne peux pas trop en dire, j’ai effectivement eu des premiers contacts avec des équipes professionnelles.
Rédactrice : Fanny Abiven
Photos : A. Quilliec et C. Gourmelon