Marc Leforestier a été réélu à la présidence du comité départemental du Morbihan. Pour son nouveau mandat, il a renouvelé son équipe dans les différents collèges pour développer les différentes disciplines du cyclisme dans le département.
Quels ont été les événements marquants de votre précédent mandat ?
Nous avons dû enregistrer le départ de notre CTD au bout de deux ans. Nous avons ensuite embauché Coralie Séro en septembre 2019. Pendant un an, elle était en formation DEJEPS et à partir de cette saison, elle sera à temps plein avec nous. Au niveau sportif, les Cadets ont été performants. Ils ont remporté deux années de suite la Coupe de France Cadets route et piste. C’est une très belle satisfaction. Nous sommes aussi tombés sur une génération de coureurs exceptionnelle. Au sein du comité, il y a eu une bonne coopération parmi l’équipe des élus. Mais on peut toujours faire mieux.
Il y a eu un renouvellement parmi les élus…
Dans l’équipe, il y a six sortants et neuf rentrants, avec plusieurs jeunes, que je suis allé chercher. Julien Leclercq, qui vient d’arrêter la compétition, est élu au collège de cyclo-cross. Dans le Morbihan, nous avons beaucoup d’organisateurs de cyclo-cross, il faut amener les jeunes vers cette discipline qui est formatrice. Salomé Ernotte et Vincent Hervio pour le collège BMX, Maëlys Relet et Amandine Jouanno pour le collège féminin. Nous avons modifié les statuts pour doubler les postes de ces collèges. Quatre ans c’est long et à deux on peut s’entraider.
Quels sont vos projets pour les quatre prochaines années ?
Fin août, nous avons embauché un jeune pour la mise en place du Savoir rouler dans le département. Son rôle sera d’accompagner les clubs pour mettre en place ce programme qui est un souhait du gouvernement. Nous continuons aussi à former les jeunes, les Cadets et les féminines. Nous allons désigner un « Monsieur organisateurs » pour être leur interlocuteur. Mais le Comité n’a pas vocation à les aider financièrement. Patrick Guégan, élu du collège loisirs, aura la tâche de développer ce secteur et d’essayer tourner les clubs vers l’organisation d’épreuves.
Le Championnat de France et le Championnat d’Europe ont-ils eu des retombées pour le comité ?
Je pense qu’il y a eu un effet, oui. Par exemple, il y a eu plus d’inscriptions dans les écoles de cyclisme. Au 21 décembre, nous sommes à +132 licences par rapport à l’année dernière à la même date. Nous avons aussi pris l’initiative d’offrir la première licence à toute nouvelle féminine.
Le Comité peut aussi compter sur des soutiens privés…
Plusieurs fidèles partenaires nous suivent. Ce sont des partenaires historiquement investis dans le cyclisme. Nous avons Harmonie Mutuelle pour le BMX, Super U depuis huit ans, le Crédit Agricole nous aide depuis une quarantaine d’années. Nous avons aussi des partenaires ponctuels qui apprécient le cyclisme. Nos avons aussi la chance d’être bien soutenu par le Conseil départemental. Le Comité départemental a moins de visibilité qu’un club car on ne porte pas le maillot tous les dimanches, mais ils ont la volonté de nous accompagner dans la formation. Le cyclisme reste un bon vecteur de communication.